Karl Renz : “Vous voyez peut-étre que vous n'avez jamais perdu cette grâce que vous étes ; vous réalisez peutètre que ce que vous étes est toujours réalisé et n'a jamais besoin de plus ou moins de réalisation. Et tout ce qui vient s'y ajouter, en tant que concept ou expérience, appartient a ce corps-organisme ou provient d'une idée quelconque. (Désignant son corps :) C'est aussi passager que ceci, une expérience éphémère appartenant une expérience éphémere. Aussi vous devez rechercher cette expérience permanente, cette omniprésence, qui jamais n'apparaît ni ne disparaît, qui est l'essence de toute circonstance et ne dépend d'aucun changement. Cela est la base même de l'existence, Cela est ta nature, Cela est le silence qui ne peut étre interrompu ni transmis d'aucune manire. Personne ne peut t'enseigner ni te faire oublier Cela meme qui ne peut t'être ni donné ni enlevé. Alors sois ce que tu es. Vois que le reve, ou cette premiere notion d'existence, vient en second, car tu es ce qui en fait l'expérience. Tu es tout simplement « antérieur »  tout concept,  toute expérience. Si la personne séparée vivant l'expérience était réelle, elle serait permanente ; or elle change constamment,  chaque instant. Vois simplement que ce qui peut changer ne peut pas tre ce que tu es, mais depuis que tu es né, il n'y a pas eu un seul instant sans Cela, la perception pure qui n'a jamais été altérée par quoi que ce soit de perçu ni par aucune circonstance. Vois que la personne relative qui perçoit n'est que changement  chaque instant de chaque jour, et qu'elle fait uniquement partie du décor. Mais toi, tu es ce qui n'a pas de sens. Tout ce que tu peux saisir n'est qu'imagination, ombres éphémres ; tu pourrais dire que c'est vide ou bien mort. Par contre, rien de tout cela ne peut affecter cette vie absolue que tu es. Alors sois Cela qui n'est pas né, au lieu de faire l'erreur de prendre pour réel ce moi qui n'est qu'un morceau de viande. Une fois cette erreur commise, le drame entier commence et le monde devient un hôpital psychiatrique. Mme le premier Atma, la premire âme, l'idée « Je », vient déj en second. En voyant que tu n'es pas ce dont tu peux faire l'expérience, tu es ce qui voit absolument, ce qui ne peut jamais tre modifié par quoi que ce soit qui puisse se voir ou se vivre. Alors rgne cette immense paix. C'est Cela le silence.” English:Karl Renz: “You may see that you never lost the grace that you are. You may realize that what you are is ever realized and it never needs any more or less realization. And whatever comes on top of it, as a concept or any experience, belongs to that body-mind-organism or whatever kind of idea. It is as fleeting as this (pointing to the body). So that fleeting experience belongs to a fleeting experience. So you have to look for that permanent experience, you have to look for this omnipresence, which is never coming or going, which is the essence of any circumstance and not depending on any change. That is the basis of existence, which is your nature, which is silence and cannot be interrupted by anything, nor given by anyone. No-one can teach it to you or un-teach you that. It cannot be taken, so it cannot be given. So be as you are. And see the dream, or that first notion of existence, which is the second as you are the experiencer of that. You are simply prior to any concept or any experience. And that separate experiencer, if it would be real it would be permanent, but it is always changing, moment by moment. Simply see, that what can change cannot be what you are. As there was in every given moment since you were born, there is that, which is pure perception, which was never changed by anything that was ever perceived or by any circumstance. And see, that relative perceiver, which is changing every moment or every day, is simply part of the scene. But you are that what is in-no-sense. Whatever you can sense is imagination, fleeting shadows, empty or dead you may say. But this life that you are, which is absolute, cannot be touched by that. So be that unborn. And not taking that mistake, becoming a me-steak, for real. With this mistake the whole drama starts. The psychic hospital of the world comes with that mistake: Taking whatever you can experience as real. Even the first "Atma", the first soul, the I-idea, already is second. By seeing that you are not what you can experience you are that absolute seer, which can never be changed by anything that can be seen or experienced. And that is silence. And then there is this immense peace.” (Video: 21.-25.Min.)